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2018 - 120 ans ASPTT à Limoges
Les 120 ans de l’ASPTT à Limoges
Du 22 au 27 Mai 2018
Mardi 22 mai
7h50 - J'arrive accompagné par ma fille au parking de l'ancienne gare, face avenue de la Puisaye.
Sylvie, Henri, Louis, Jean-Pierre sont déjà là, puis arrivent Marie-Claude, André et Alain avec sa voiture et la remorque à vélo. Tout le monde s'affaire à la préparation de sa monture. Je transfère mes bagages dans le Kangoo et nous faisons pointer notre carte de route au café « La petite Vitesse ».
8h30 - Comme prévu arrivent Roger et la journaliste de l'Yonne Républicaine. Petit interview et série de photos de groupe, André m'installe son GPS sur lequel il a téléchargé les étapes.
8H40 - Le groupe se met en route, précédé du Kangoo piloté par André et suivi par Sylvie. Première difficulté de notre voyage, monté vers Chevannes par la D1, et le GPS ne fonctionne pas (il ne connaît que son maître). Comme André nous attend au sommet de la côte, je lui redonne son appareil afin qu'il règle le problème.
La météo est bonne malgré une petite fraîcheur matinale. Je récupère le GPS qui fonctionne. André et Sylvie font des arrêts fréquents pour nous photographier. Âpres un arrêt obligatoire à Saint Amand en Puisaye, pour le pointage de notre carte de route, 12H approche et nous sommes proche de Cosne sur Loire. André et Sylvie cherchent en bord de Loire une aire de pique-nique. Je conduis le groupe avec l'aide du GPS, en ville c'est très appréciable, mais notre route ne passe pas en bord de Loire… et donc nous ne retrouvons pas nos pilotes !!!
J'appelle Dédé, qui s’aperçoit que nous ne sommes pas sur la même route, je lui indique que nous continuons notre progression jusqu'à Saint Satur où nous finirons par nous retrouver. Pas d'aire de pique-nique, je décide de demander à un café de bénéficier de son accueil en consommant. Demande acceptée, bien heureusement car éclate un orage. Avant de se restaurer, Alain voyant la remorque pas entièrement stationnée, veux la ranger en la soulevant par l’arrière et nous nous apercevons que celle-ci est brisée sur le coté droit. Elle tient heureusement par l'ossature des portes vélos. Le débitant de boissons nous indique un mécanicien agricole à la sortie de l'agglomération et qui serai susceptible de nous faire une réparation. Notre repas, notre bière et notre café avalés, nous reprenons la route. Louis repère le premier l'établissement conseillé, mais pas André qui nous double sans s’arrêter… Heureusement la technologie moderne fait son action et Dédé fait demi-tour, mais il repasse dans l'autre sens sans nous voir… première émotion de notre périple réparée, le groupe reprend sa joyeuse progression.
Toute l'après-midi nous suivons les averses, la route est mouillée et nous sous le soleil qui refait son apparition.
16H40 - Cette première étape de 113,89 km nous amène à la maison d’hôte qui nous accueille pour notre première nuit. La propriétaire nous installe dans nos chambres respectives, les quatre hommes célibataires dans une grande chambre avec mezzanine, le couple officiel et le beau-frère et la belle-sœur dans les leurs, Chacun récupère avant le repas. Dans la tradition des chambres d’hôtes les propriétaires soupent avec nous, nous gouttons les apéros maison à l'orange, au pissenlit et je ne me rappelle plus des 6 ou 7 autres… Puis un repas avec des produits de leur jardin et des vins du coteau Gennois à volonté, le propriétaire est très généreux…
Bonne nuit à tous, RDV à 7h15 pour le petit déjeuner.
Mercredi 23 mai
8h15 - Après un petit déjeuner copieux le groupe est prêt. Changement de pilote, c'est Louis qui si colle. Le temps est nuageux, les pessimistes enfilent les coupe-vent, je me contente des manchettes. La route ce matin est belle, la cadence est bonne. Nous longeons et traversons le terrain militaire d'Avord. Nous ôtons coupe-vent et manchettes, le soleil est présent et réchauffe. Nous traversons la commune de Chateauneuf sur Cher et pointons notre carte de route dans une pharmacie. Il n’est pas loin de 12h, nous décidons de déjeuner comme hier dans un bar à Lignieres.
C'est une patronne Hollandaise qui accepte que nous nous installions sur sa terrasse, après plusieurs explication : je ne parle pas sa langue et elle comprend mal le français… Comme hier nous reprenons notre progression par une magnifique côte, en guise de digestif. Vers 15h, nous échappons de justesse à une grosse averse, nous attendons que cela se calme sous un l'abribus.
Après 80 km le bruit de la roue arrière de Dédé s’accentue, malgré plusieurs arrêt et le réglage du moyeu, nous ne trouvons pas, Dédé capitule et monde dans le Kangoo.
Le soleil est revenu et il fait soif. La terrasse d'un café nous tend les bras. Je propose un arrêt pour une petite bière. Le final est magnifique, belle petite route mais avec un dénivelé positif important. Contrairement aux renseignements recueillis sur la terrasse du bar, Aigurande terme de notre étape n'est pas sur un plat, ça monte, monte et monte encore. Marie-Claude est courageuse. La douche va être bonne et pour nous encourager notre féminine nous payera une bonne bière (c'était son anniversaire le 12 mai).
Nous arrivons à destination vers 17h15.
La douche prise, le picon bière bu, nous laissons Dédé réparer son pneu car finalement son bruit c'est la bande de roulement qui se décolle, J'invite tout le monde à boire un verre en ville. Il faut bien ça, il a fait chaud aujourd'hui et tout le monde a pris des couleurs.
Après un nouveau repas copieux avec en plat principal des pâtes et un filet de poulet, nous nous préparons pour une bonne nuit.
Aujourd'hui 115,7 km au compteur pour un dénivelé positif de 943m dont plus de 200 dans les 10 derniers kilomètres.
Jeudi 24 mai
Départ 8h15 - C'est Marie-Claude qui prend le volant. André et Henri précèdent de quelques mètres le groupe à la sortie d'Aigurande. Sur notre gauche un groupe de cyclistes se prépare. Je reconnais les maillots de notre fédération, je m'arrête avec Louis, Alain et Jean-Pierre pour dire bonjour à la filiale de Chalon en Champagne. Nos pilotes féminines du jour, non pas vu également que nous étions arrêtés.
Sur la départementale que nous devons emprunter, des travaux et une déviation. Mon groupe décide de ne pas prendre la déviation au risque de devoir faire demi-tour si les travaux concernent un pont (vieux souvenir de Louis). André et Henri ainsi que les voitures ont respecté la déviation. Ils s’aperçoivent que nous sommes pas là, cela les inquiète mais bien que moderne la technologie n'est pas fiable à 100% et les appels d'André (3 ou 4), de Sylvie et Marie-Claude ne m'arrivent pas. Avec mes compagnons nous arrivons effectivement sur un pont en chantier heureusement d'étanchéité que nous pouvons franchir sans trop de difficultés. J'arrive à joindre André et nous nous retrouverons à Dun le Palestel. Arrivé les premiers, nous allons avec Jean-Pierre à leur rencontre et reconstituons le groupe.
Nous devons pointer dans la belle ville de La Souterraine. Nous décidons de nous rendre à la poste et celle ci se trouve au sommet d'une rue escarpée. Alain n'arrive pas à déchausser et chute sur le trottoir sans gravité.
Accueil chaleureux par une préposée et le receveur qui sont heureux de savoir que nous nous rendons au National.
Notre repas sera encore aujourd'hui pris à l’ombre de la terrasse d'un café au sommet de la belle commune de Bessines sur Gartempe.
André décide de conduire pour l'arrivée au parc des expositions de Limoges. Marie-Claude reprend son vélo avec joie.
Vers 15h, nous essuyons une petite averse et puis le soleil reviens, nous pouvons quitté les imperméables.
Les 10 derniers kilomètres pour arriver à destination sont compliqués mais grasse au GPS de Dédé nous arrivons à bon port vers 16h30. Michèle, Christian, Huguette et Jean-Michel nous attendent. Nous pointons et rendons nos cartes de route avant de déguster une bonne bière.
Aujourd'hui, j'affiche 106,37 km au compteur (soit + 10 que prévu mais cela est normal puisque j'ai, avec JP, été chercher André et Henri) et 1175m de dénivelé positif.
Nous partons prendre possession de notre chambre à l’hôtel IBIS ou nous rejoignent Dominique, Katia, François et Claudine.
Retour au parc des expositions pour la perception des maillots au couleur (blanc) de notre grande région, seulement il en manque trois !!! Défilé des région, puis repas avec les 1200 autres participants.
Nous décidons en commun d'un petit déjeuner à partir de 6h30 pour un départ de l’hôtel à 7h15.
Le national débute pour tous demain.
Vendredi 25 mai
6h30 - Au petit déjeuner, André nous informe qu'il ne retrouve pas ses chaussures de vélo, il pense les avoir oubliés sur le parking hier à Bessines sur Gartempe, dépité il ne roulera pas aujourd'hui.
7h40 - Jean-Pierre s'élance sur le 120 km. Marie-Claude, Michèle, Christian, Alain, Louis, Henri et moi même nous partons sur le 90 km et François sur le 60 km. Dominique nous rejoindra au plus direct pour le repas.
Sylvie, Katia, Claudine, Huguette et Jean-Michel prendront le car pour l'excursion touristique et nous retrouverons également pour déjeuner.
Le groupe se met en route. Sur le parking, Marie-Claude a du mal à clipser sa pédale gauche, elle baisse la tête et ne voie pas un trou qui l'a fait chuter. Douleur au poignet droit, mais elle veut quand même repartir, mais impossible de tenir son guidon. Je rattrape Alain, qui se charge d'elle pour la conduire aux urgences. Nous quittons Limoges dans la circulation. Nous nous trouvons assez rapidement sur des petites routes à fort dénivelé.
Finalement une personne de l'organisation prend en charge Marie-Claude, Alain va pouvoir nous rejoindre.
Nous quittons rapidement soit les manchettes, soit les coupe-vent car le soleil brille, la journée s'annonce belle.
Premier contrôle ravitaille aux bords d'un splendide lac. Marie-Claude est à la clinique : bilan par SMS : fracture avec déplacement, opération dans l'après-midi, l'ambiance est morose. Alain nous a rejoint.
Le circuit est accidenté mais le paysage magnifique. Deuxième contrôle et au pied d'une côte un petit groupe est arrêté par un incident mécanique. A ma question : « Avez vous besoin d'aide » et à la réponse «oui » je pose pied à terre et sort mon outil multifonction. La cyclotte bretonne a un gravier bloqué dans la chape de son dérailleur arrière. Intervention rapide, bise de la dépannée et tout le monde repart en direction d'Ambuzac pour dévorer un plateau repas.
Jean-Michel, Dominique et les filles vont aller voir Marie-Claude pour nous tenir informer.
Les 30 km du retour commun à tous les circuits se font par des petites routes toujours avec beaucoup de dénivelé, 1300m pour 92km.
15H30 - Nous sommes au parc des expositions, la bière est fraîche et André a trouvé une nouvelle paire de chaussures. Il va pouvoir rouler demain s'il arrive à monter les cales, une vis prend mal… quand on a la poisse !!!
Marie-Claude passera la nuit à la clinique, elle ne souffre plus (pause d'une plaque).
Comble du comble, André a retrouvé sa paire de chaussures sous son lit… il est quitte pour une tournée générale avant le repas.
La nuit sera bonne. Horaire de départ pour demain idem que ce jour.
Samedi 26 mai
6h30 - Petit déjeuner - 7h10 départ pour le parc des expositions - 7h40 Jean-Pierre pour le grand parcourt et le groupe du 90 km s’élance, François partira un peu plus tard sur le 60 km. Dominique rejoint le groupe des touristes, son genou le fait souffrir.
Il fait beau et chaud, je retire rapidement mes manchettes. Bien que un peu plus plat qu'hier le circuit est accidenté et toujours magnifique. Après les contrôles ravitaillement nous arrivons à Oradour sur Glane pour le déjeuner. Nous nous retrouvons tous autour du plateau repas.
Le ventre plein, nous visitons le village martyr, triste et impressionnant. Un petit café et nous reprenons comme hier le chemin du retour tous ensemble. Le vent, qui c'est levé, parfois de face ou de côté, ralenti notre progression.
15H30 - Et après 96 km et 1106 m de dénivelé positif, nous franchissons une dernière fois le portail du parc des expositions, où nous attend Raymond POULIDOR.
C'est le moment de la bière. Marie-Claude ne peut pas quitter la clinique, elle ne profitera pas du repas de clôture, dommage.
Le national de Limoges et le 120éme anniversaire de notre fédération se termine par un succulent repas agrémenté par un spectacle cabaret entrecoupé par les interventions des officiels et les récompenses. L'ambiance est formidable mais tout à une fin. Demain c'est le retour dans notre département.
Dimanche 27 mai
Petit déjeuner, chargement des bagages nous nous quittons. Le groupe de la randonnée passe par le parc des expositions pour prendre la remorque et filer vers la clinique pour récupérer Marie-Claude. Dominique et François chargent leur vélo et nous informe qu'ils ont un clou dans une roue du 5008 de Dominique ….Décidément chaque jour nous aurons eu un soucis et malgré le plus important qui a privé notre cyclotte du final de ce national nous quittons Limoges la tête pleine d'excellents moments de convivialité, paysage magnifique même si parfois les côtes étaient dures, Merci à tous pour votre participation. Merci d'avoir accepté toutes mes directives. J'ai passé avec vous cinq jours de pur bonheur.
Votre GO - Dan
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